23/01/2013

Options pour le talent d'ici



Ça m’a frappé alors que j’étais à Indianapolis pour couvrir le SuperDraft avec Philippe Germain. Nos joueurs universitaires à nous, ils font quoi après? Avec une cinquième équipe professionnelle canadienne à Ottawa en 2014 (NASL) et des rumeurs voulant que Québec ait son équipe dans les années à venir, les possibilités de jouer professionnellement au Canada grandissent.

Mais qu’est-ce qui arrive de nos joueurs universitaires à nous au Québec et au Canada? Les joueurs locaux manquent d’options pour poursuivre leur développement dans le monde du soccer après l’université. Il nous faut un système qui pourrait fonctionner de façon semblable au MLS Combine et au SuperDraft de la MLS. Certes, un repêchage n’est peut-être pas une méthode appropriée, mais une journée de détection des joueurs universitaires canadiens, où l’on réunirait les représentants des équipes professionnelles canadiennes ne serait certainement pas de trop.

Voir qu’il a un intérêt des clubs canadiens pour les joueurs qui poursuivent leurs études au Canada pourrait pousser ces derniers à rester ici au lieu de s’éloigner de l’autre côté de la frontière.

Une autre solution pour ranimer l’intérêt du soccer local au Québec serait de créer une Coupe Québec. Une compétition qui réunirait les équipes de la PLSQ et les équipes de première division universitaire dans un tournoi à élimination directe. Le gagnant aura l’occasion de remporter la Coupe Québec en affrontant l’Impact de Montréal au Stade Saputo. Ce n’est qu’une idée, mais les jeunes joueurs universitaires ou ceux faisant partie de la PLSQ verraient ce match comme une opportunité de se faire valoir, ou au moins, d’affronter un club pro.

Mais pour l’instant, plusieurs Québécois s’enlignent vers les universités américaines, avec des possibilités beaucoup plus grandes de s’y faire recruter. Et on ne peut pas les blâmer.

J’ai réalisé une entrevue ce mois-ci avec un jeune talent d’ici, qui s’est fait recruter pour poursuivre ses études et jouer au soccer à l’Université Park, à Kansas City. Bien que Park fasse partie de la NAIA et non de la NCAA, Anass Moudfir voit tout de même son passage aux États-Unis comme une occasion de poursuivre son développement dans le monde du soccer.

Voici l’entrevue :


C’est la réalité. Ce passage lui permet de se rapprocher de la USL, de la NASL et peut-être même de la MLS. Sinon, d’autres options sont possibles comme la MISL (Major Indoor Soccer League).  

Ce qu’il faut, c’est offrir les mêmes possibilités à nos jeunes d’ici, en sol québécois/canadien. C’est certain que mettre en place un tel réseau, c’est compliqué, mais il faut bien commencer quelque part. 

24/12/2012

Souhaits de Noël... version Impact de Montréal


Le temps des fêtes a une signification différente pour chacun d’entre nous. Pour moi, c’est un repas (ou deux) de Noël avec une table tellement garnie qu’on pourrait nourrir un village entier, même si pour votre mère, il n’y a jamais assez de nourriture sur la table. C’est aussi un moment que l’on passe en famille, avec des jeux, des cadeaux, des rires et des surprises.

Le temps des fêtes, c’est aussi le temps de faire des listes. Une liste des meilleurs moments 2012, une liste de résolutions qui n’ont pas été tenus (ou plus rarement, qui l’ont été), mais c’est aussi le moment de faire une liste de souhaits pour le Père Noël.

Et dans cet esprit des fêtes, j’ai fait ma liste. Une liste de souhaits de Noël… pour l’Impact de Montréal. 

Cher Santa « Saputo » Claus

Les partisans de l’Impact ont été bons en 2012. Les joueurs ont connu une bonne saison d’expansion. Ainsi, je crois que cette liste de souhaits mérite d’être exhaussée ou au moins, regardée.

-       Un entraîneur connaissant les rouages du soccer nord-américain. Sur toutes les tribunes médiatiques, les journalistes ont répété que le secret de la réussite en MLS était d’avoir une expérience du soccer nord-américain, que ce soit en tant qu’entraîneur ou joueur. Voici d’ailleurs un article rédigé par Philippe et moi http://soccerplus.ca/2012/11/14/point-sur-les-entraineurs-etrangers-en-mls/ . Pourtant, j’ai l’étrange impression que l’Impact fait fi des nombreux avertissements pour prendre sa propre voie. C’est inquiétant. Réussir en Europe n’est pas un gage de réussite en MLS. Mais bon, les gens vous font confiance pour prendre la meilleure décision possible pour faire grandir le club, peu importe que ça prenne 2-3 années. Mais il faut un homme qui est prêt à rester aux commandes pour plusieurs années. On ne veut certainement pas ressembler à nos voisins d’Ontario, qui ont eu 7 entraîneurs en six saisons, pour ne jamais atteindre le plateau des 40 points en une saison complète. Les partisans souhaitent une équipe en constante amélioration, et pour ça, il faut toujours aller de l’avant et jamais revenir sur nos décisions.
-       Avec tout le respect que j’ai pour Davy Arnaud, Patrice Bernier mérite plus que jamais d’entamer la saison 2013 en tant que capitaine. Il le méritait en 2012, mais Davy était l’homme de Jesse Marsch. D’accord. Mais après avoir envoyé Patrice sur toutes les tribunes possibles pendant toute la saison (et la saison morte), l’avoir vu patienter sur le banc pendant une bonne partie de la première moitié de la saison 2012, pour ensuite le voir revenir au jeu et terminer la saison comme meilleur buteur de l’équipe, il mérite le brassard. En plus, c’est un joueur qui prêche par l’exemple. On le voit rarement, voir jamais, les bras au ciel, criant à un coéquipier. Plutôt, on le voit discuter et faire des gestes instructifs. Il peut parler au nom de toute l’équipe. C’est ce qu’on attend d’un capitaine.
-       Des ailiers rapides, avec une bonne vision du jeu. Dans le schéma tactique actuel (4-2-3-1) c’est tout ce qui manque pour l’alignement partant. Justin Mapp, Sanna Nyassi ou Davy Arnaud ne peuvent pas jouer avec une certaine constance pendant 90 minutes. Lamar Neagle peut montrer de belles choses, mais pas de façon constante, donc un substitut respectable. Ainsi, il manque deux partants pour jouer à gauche et à droite. La tâche de ces partants sera aussi de communiquer avec Marco Di Vaio et de l’appuyer dans les phases offensives, alors une bonne vision de jeu est nécessaire en plus d’un niveau d’endurance leur permettant de jouer 90 minutes au sommet de leur forme.
-       Un nouveau départ avec les médias en 2013. S’il vous plait. Les médias sont vos amis. Du moins, ils le seront jusqu’à une certaine limite. 2012 avait bien débuté, mais a terminé en queue de poisson. Le tweet a fait mal non seulement au journaliste concerné, mais aux journalistes en général. Évidemment, lorsque l’organisation entame un processus de discussions avec un entraineur et que celui-ci décide de refuser l’emploi, c’est facile de prétendre que les journalistes ont mal visé, alors qu’en fait, c’est la cible de l’Impact qui a été ratée. Mais malgré tout, les journalistes sont prêts à pardonner et à recommencer. Cependant, cette fois, il faut les prendre au sérieux. Une bonne relation avec les médias se reflètera dans leurs articles et dans leurs commentaires. Ils deviendront ensuite votre meilleur outil de marketing. Et croyez-moi, les médias montréalais chérissent cette équipe tout autant que vous et souhaitent le meilleur pour les bleus en 2013.

L’Impact est sur la bonne voie après une saison 2012 satisfaisante. Si tous ces souhaits sont réalisés en 2013, l’Impact sera une équipe sérieuse à surveiller. Et je ne crois pas que ces vœux soient extrêmement difficiles à réaliser.

Un journaliste et partisan de foot qui ne souhaite que le bien de nos Impacts! 

04/11/2012

Jesse Marsch, le Montréalais



Alors que l’on s’attendait plutôt à célébrer l’annonce d’un nouveau venu, la nouvelle de samedi matin est tombée comme une bombe sur la communauté des partisans de soccer montréalais. Qu’on soit d’accord ou non avec les décisions prises par M. Marsch tout au long de la saison, on n’a certainement pas venu venir la nouvelle à ce moment-ci de l’année.

Mais les fantômes de l’Impact en NASL sont venus hanter cette « nouvelle » équipe de l’Impact en MLS. On avait mis l’emploi de Jesse Marsch en doute après quelques mois cette saison, alors qu’il avait de la difficulté à intégrer Patrice Bernier dans son alignement et que l’équipe connaissait des résultats mitigés. Les choix de ses remplacements étaient également douteux par moment. Mais globalement, il semblait s’être procuré son billet pour 2013.

Du moins, c’est ce qu’avait affirmé Nick De Santis à la pratique en soirée ouverte aux détenteurs de billets de saison. On avait alors cru à un vent de fraicheur chez l’Impact. Enfin on osait confirmer la sécurité d’emploi d’un entraîneur. Vint ensuite le bilan de saison mercredi, dans lequel la direction affirma qu’elle allait réévaluer le personnel d’entraîneurs. Et après une étude approfondie de deux journées et de longs débats, les médias étaient convoqués samedi matin pour une annonce d’une grande importance. Les nouveaux partisans peuvent maintenant admirer la méthode de travail de l’Impact. Les beaux jours de la NASL sont bien loins, car cette décision elle fait maintenant le tour des médias montréalais, vivement critiquée, et la réputation de l’équipe se propage maintenant aux quatre coins de la ligue.

Qui voudra de l’emploi pour l’an prochain? Personne à l’intérieur de la MLS. Entraîner l’Impact ne sera pas vu comme un défi, mais plutôt comme un suicide. L’Impact doit faire attention de ne pas employer la voie du Toronto FC et devenir un cimetière d’entraîneurs. On a tout de même une solution qui se trouve au cœur de l’équipe. Quoi de mieux pour calmer la colère des partisans et des médias que de placer à la tête du club l’ancien capitaine de l’équipe, aimé des partisans, Mauro Biello? Ce serait une erreur. Oui, il respecterait les quatre volontés de la direction, mais le club ne progresserait pas nécessairement.

Il faut désormais se poser les questions : Est-ce qu’on veut une équipe qui vend des maillots ou une équipe qui remporte des championnats? Ou comment faire pour arriver à réussir dans les deux domaines? Avec les vétérans italiens qui prônent une approche de jeu différente, peut-on jouer un style Serie A et l’emporter en MLS? Plusieurs choix qui seront déterminants pour l’avenir du club, mais des décisions qui auraient dû être prises il y a un an. On a tout simplement l’impression qu’après une année d’expansion réussie, l’Impact connaitra une deuxième année d’expansion en 2013.

Le moment de l’annonce est aussi douteux. La date limite des renouvellements de billets de saison est maintenant passée. Les partisans frustrés qui ont déjà payé leur renouvellement devront ravaler leur colère jusqu’à l’an prochain. Toutefois, le grand public qui voudra se procurer des billets de saison pourra le faire à partir de lundi. Comprendront-ils ce qui vient de se passer dans l’organisation? Quel en sera l’impact? Richard Legendre nous l’annoncera bien un jour.

Mais bon, l’Impact m’aura tout de même laissé quelque chose d’important à ma première année à couvrir l’équipe montréalaise. Quelque chose que je garderai pour le reste de ma carrière alors que j’ai compris un aspect fondamental du métier. Je mettrai désormais en doute les paroles de l’organisation. Je comprendrai que l’histoire nous rattrape toujours et qu’en fin de compte, plus ça change, plus c’est pareil.

En terminant, j'aimerais saluer l'homme qui a apporté un vent de fraicheur chez les personnalités sportives montréalaises en s'intégrant à perfection dans notre Québec unique, faisant de Montréal sa ville d'adoption. Jesse, peu importe la façon dont vous avez quitté, les Montréalais vous accueilleront à bras ouverts à votre prochaine visite. 

23/01/2012

Camp de l'Impact à Guadalajara

Alors que l’Impact est au Mexique et qu’ici, on gère la passion de notre club avec les quelques rumeurs qui circulent,… et qui sont par la suite démenties, voici deux vidéos produits par l’Impact de Montréal qui nous donne un aperçu des progrès de l’équipe en route vers le début d’une première saison en MLS.



Ce premier extrait vidéo ne montre pas grand-chose, que de courtes séquences, mais reste que c’est quand même la première fois qu’on voit notre équipe, l’Impact de Montréal, jouer ensemble contre un adversaire commun. Il ne faut certainement pas s’attendre à ce que l’équipe revienne du Mexique en prétendant être prête à affronter les autres clubs de la MLS. Non. C’est un travail à long terme. Mais certainement, les quatre matchs contre les équipes mexicaines, en plus de ceux qui seront disputés en Californie et en Floride, aideront l’équipe à devenir… une équipe. Parce qu’une chose doit être bien claire. T’as beau apporter Toni, Del Piero et Ballack, si t’as pas une équipe avant tout, les résultats ne seront pas au rendez-vous (sauf peut-être du côté de la vente de billets, et même là…).



Ensuite avec cet extrait, ce qui me frappe le plus, après le soleil et l’hôtel de l’équipe qui semble pas mal du tout, c’est le sourire de Ching. Les gens de Houston ou de n’importe où ont beau dire ce qu’ils veulent, ce gars-là est à Montréal, et il commence à s’y faire.  Le processus va assez bien et je suis satisfait de ce que je vois.

J’aimerais également donner une mention spéciale à l’Impact de Montréal, qui nous tient au courant avec ces entrevues et ces vidéos.

Évidemment, tout blog ne serait pas un vrai bon blog sans mettre ses plugs alors n’oubliez pas d’écouter l’émission de SoccerPlus de cette semaine. http://lesoccerplus.wordpress.com/

20/01/2012

Sinclair se charge de l'offensive

C’était jeudi soir que l’équipe féminine canadienne entamait son parcours de Qualifications en vue des Jeux Olympiques de Londres de cet été.

Le Canada se trouve dans le groupe A avec Haïti, le Costa Rica et Cuba. Juste avant le match du Canada, le Costa Rica a remporté son match par la marque de 2-0 contre Cuba.

Le Canada débutait contre Haïti, un pays qui a vécu de nombreuses tragédies récemment, mais l’équipe nationale de soccer voit avec ce tournoi un peu d’espoir, une chance de montrer au monde que les Haïtiens peuvent se relever et se battre. Leurs chances de se qualifier pour Londres sont bien minces, mais de faire partie de cette phase de qualification en soi est déjà une victoire.

Les Rouges ont toutefois commencé à produire offensivement tôt dans le match. Un superbe jeu de passe orchestré par Sophie Schmidt et Christine Sinclair a mené au premier but de la rencontre par Christina Julien, qui n’avait plus qu’à placer le ballon dans un filet désert.

Ensuite, Christine Sinclair a pris le côté « production offensive » en main avec quatre buts de suite, dont un venant d’une belle passe de Tancredi qui a lobé le ballon au-dessus de sa tête pour le remettre dans la course de Sinclair.



Enfin, dans les arrêts de jeu, Kelly Parker a marqué le sixième but du match en s’emparant d’un ballon perdu dans la zone de réparation.

Outre les nombreux buts, il ne faut pas oublier de mentionner le brio de la gardienne haïtienne qui a réalisé de nombreux arrêts tout au long du match. Toutefois, après une collision avec sa défenseure en deuxième demie, elle a quitté le terrain sur une civière. Espérons qu’elle puisse être de retour pour le reste du tournoi, car c’est un élément clé de cette équipe.

Ainsi, le match c’est terminé 6-0 et le Canada a pris la tête de son groupe devant le Costa Rica, Cuba et Haïti, dans cet ordre.

Il est important de préciser qu’il y a deux groupes de 4 équipes et que seules les finalistes se qualifieront pour les Jeux Olympiques de Londres. 

17/01/2012

Camp d'entraînement Impact


Lundi matin (16 janvier) était une date historique. Non seulement c’était le premier camp de l’Impact que je couvrais (moins intéressant pour vous), mais c’était également l’ouverture du premier camp d’entraînement de l’Impact en vue de sa première saison en MLS.



C’était surprenant de voir le nombre de journalistes qui étaient présents pour couvrir l’événement. La pratique n’était pas trop intense, c’était simplement une heure pour jouer au ballon et se familiariser avec les autres joueurs et le personnel d’entraîneurs (léger réchauffement, 5 vs 5 contrôle de balle, match intra-équipe avec options sur les lignes de touche).



On a pu voir quelques jeux intéressants, en plus des premiers buts de Bernier dans ses nouvelles/anciennes couleurs et de quelques belles réalisations de Sebrango également. Parlant de Sebrango, celui-ci ainsi que quelques autres joueurs de l’Impact de l’édition 2011 ne savent toujours pas s’ils auront la chance de pouvoir participer à cette toute nouvelle expérience de Montréal en MLS. Toutefois, Sebrango a très bien fait et a démontré qu’il pouvait encore apporter beaucoup à cette équipe. En fait, l’Impact se doit de garder quelques joueurs qui faisaient déjà partie de l’organisation. Que ce soit pour l’expérience que ça amène sur le terrain et dans le vestiaire, pour faire plaisir aux partisans ou pour aider les nouveaux joueurs à s’orienter dans leur nouvelle ville/équipe, il est important de garder au minimum 2-3 de ces joueurs. Outre Sebrango, Nevio Pizzolitto devrait être l’autre choix logique de l’Impact pour revenir dans l’alignement. Sans oublier le gardien Greg Sutton, qui agira probablement au titre de troisième gardien, et qui a joué une partie de sa carrière avec l’Impact. Les trois autres joueurs invités sont Simon Gatti, Mircea Ilcu et Reda Agouram.On peut facilement trouver une raison de rester pour chacun d’entre eux.



L’autre chose qui a retenu l’attention au camp d’entraînement fut l’attention portée vers le cas Brian Ching. Après s’être reposé la moitié de la séance en faisant des étirements avec Nelson Rivas, il a été lancé dans la jungle médiatique montréalaise pour simplement dire qu’il allait faire de son mieux, mais qu’il aurait vraiment préféré rester à Houston. Et ça, il l’a répété à maintes reprises, donnant toutes sortes de raisons comme l’inauguration du nouveau stade à Houston (en passant Ching, Montréal inaugure un nouveau Stade Saputo rénové en grand cet été). Mais c’était presque triste à voir. Alors que j’écoutais ses propos, on aurait dit qu’une larme allait lui couler sur la joue à voir comment la ville de Montréal est une ville TELLEMENT moins excitante que Houston. Vous comprendrez ce sarcasme, je trouve inacceptable que l’organisation ait permis à Brian Ching de s’exprimer de la sorte devant les médias. Plusieurs experts ont vanté le professionnalisme de Ching, disant qu’il allait venir et faire de son mieux pour aider l’équipe. Mais il a fait un pas dans la mauvaise direction. Reste à voir s’il ajustera le tout d’ici le début de la saison, ou s’il forcera la main à l’Impact et tentera d’être renvoyé à Houston d’une façon quelconque. Enfin, comme Philippe Germain l’a mentionné à l’émission de SoccerPlus de cette semaine, un joueur de hockey qui aurait fait cette déclaration à Montréal aurait été lynché (de manière figurative bien sûre) par les médias, les partisans et l’organisation. Mais bon, c’est la MLS, encore beaucoup de Québécois ne savent même pas ce qui se passe avec l’Impact de Montréal et peut-être Ching a-t-il cru que ce n’était pas trop grave qu’il soit honnête devant les médias. http://lesoccerplus.wordpress.com/



Peu importe, pour finir ce billet, j’aimerais simplement vous laisser avec quelques citations retirées de Twitter venant de partisans des deux camps. Ça permet de voir l’attitude qui règne à Houston, où l’on attend avec impatience le retour du Grand Ching, ainsi que la réaction des partisans de l’IMFC qui sont contents de sa présence ici, en quelque sorte.

@brianching Good luck in MTL. Can't wait until you're back in orange. Nice to hear your interview on @GlennDavisSoc

@brianching all the Impact fans are with you and we will support you...we're happy to have you here !! #IMFC

"Great competitor & professional. Will give it all everyday, wants to be winner on this team"Jesse Marsch. #touspourgagner with @brianching

@GioSardo @GlobalMindz @FootyFanMtl give him 2 or 3 months he will not even remember Houston anymore

@GioSardo @soccercanada I think fans welcomed him, but seing him constatly whining will keep him apart from them! Your in MTL now...

@brianching Pure Class and Honesty ! We love u and we miss u and ! We will be waiting for U !! #ForeverOrange .....



17/11/2011

Un match mémorable!

Le match auquel je fais référence ne représentera peut-être rien pour vous, mais pour moi, je m’en rappellerai très longtemps, probablement toujours (jusqu’à un certain âge).

Cette semaine, le Canada disputait une rencontre contre Saint-Kitts-et-Nevis pour les qualifications CONCACAF en vue de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014. C’était déjà dans la poche. Le Canada s’était qualifié dans la dernière rencontre en faisant match nul contre cette même équipe des Antilles vendredi, par la marque de 0-0. Les partisans de l’équipe canadienne qui ont regardé la rencontre en webdiffusion, bien que satisfaits d’être qualifiés, étaient un peu déçus de la performance de leur équipe nationale face à cette équipe de moins au niveau. St. Kitts avait même dominé cette rencontre avec plusieurs chances de marquer.

Maintenant, laissez-moi vous raconter pourquoi ce match a été mémorable pour moi. Tout d’abord, mardi matin, j’avais la chance de me diriger avec Philippe Germain vers Toronto, pour assister au match et faire le rapport du match pour l’Association Canadienne de Soccer. Je savais ce qui m’attendait, mais je ne l’avais encore jamais vécu. Bref, après un bon six heures de route, un détour par Mississauga (difficile à expliquer), une visite du Temple de la Renommée du hockey et enfin, après avoir trouvé un hôtel et s’être changés, nous étions en route pour le BMO Field de Toronto.

C’était bien réel. Pour la première fois, j’avais mon badge de média, celui qui donne accès aux coulisses du stade et qui te permet de voir des choses qui ne sont souvent pas réservées aux simples partisans mortels (laissez-moi sur mon nuage le temps d’un blogue). En prenant l’ascenseur qui monte aux loges réservées aux médias, je commençais même à être nerveux.

Mais enfin, entrer dans cette pièce ou tout plein de journalistes de toutes sortes, de blogueurs et d’autres professionnels du soccer se trouvent, c’est vraiment comme un rêve de petit garçon qui se réalise. Et là, je ne parle pas du buffet qui se trouve dans la pièce, mais bien de l’ambiance qui règne, tout le monde prêt à écrire son article sur le résultat du match. Avec Philippe comme mentor, je me suis installé au poste 37, portable devant moi, cahier, crayon à ma droite, et une bonne salade à ma gauche pour me tenir compagnie. La belle vie. Être payé pour faire un boulot comme ça, il n’y a pas de quoi se plaindre.

Début de match : tous les journalistes présents se lèvent pour l’hymne national des deux pays pour ensuite commencer à travailler. Le Canada est au rendez-vous et beaucoup plus convaincant que le match précédent. Occean, Ricketts et Simpson se sont inscrits au pointage, mais le but qui a retenu l’attention est celui de Dwayne De Rosario qui a marqué son 19e but en sélection nationale, rejoignant ainsi Mitchell au sommet des marqueurs dans l’histoire de l’équipe canadienne. À la fin de la rencontre, le tableau de pointage montrait 4-0. Un match bien meilleur que le dernier.

Le Canada affrontera Cuba le 8 juin 2012 pour débuter la troisième ronde de qualification de la CONCACAF.

Mais l’expérience n’était pas terminée. Après le match, on saute dans l’ascenseur et on se dirige vers la conférence de presse de Stephan Hart. Bon, on a attrapé que la fin, mais quand même.

Ensuite, un après l’autre, les joueurs sortent du vestiaire et passent devant les journalistes et répondent aux questions. Ils sont super accessibles. J’étais tellement impressionné que je n’ai même pas osé serrer la main à Olivier Occean ou Patrice Bernier juste pour leur dire « Bon match ». Philippe a réalisé ses entrevues avec ces derniers alors que moi je restais derrière et je regardais partout tellement j’étais énervé.

En revenant à l’hôtel, on est allé manger chez Shoeless Joe et c’est en mangeant mes chicken wings que je suis redescendu sur terre et que j’ai réalisé que ce métier la, c’est vraiment intéressant.

Je lui ai probablement dit merci 5-6 fois, mais encore, merci Phil. C’était toute une expérience.

Ce match s'ajoute ainsi à la victoire de 2-0 de l'Impact de Montréal sur le Santos Laguna au Stade Olympique en 2009 dans le cadre de la Ligue des Champions de la CONCACAF ainsi qu'au match du Bleu-Blanc-Rouge disputé contre les Rangers de New York dans leur victoire de 6-5 après avoir comblé un écart de 5 buts. Ce sont trois matchs que je n'oublierai pas avant un bon bout de temps.

Vous pouvez retrouver les entrevues réalisées avec Olivier Occean, Patrice Bernier et Dwayne De Rosario sur le site de SoccerPlus. http://lesoccerplus.wordpress.com/

12/11/2011

Le Canada passe timidement à la prochaine ronde

Hier soir, le Canada affrontait Saint-Kitts-et-Nevis dans la 2e phase de qualification de la CONCACAF pour la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 2014. Le Canada était premier de son groupe et n’avait besoin que d’un match nul pour passer à la prochaine ronde.



C’est ce qui s’est passé. Un match nul de 0-0. Rien de trop impressionnant, juste suffisant. Maintenant que le Canada passe à la prochaine ronde, il affrontera le Panama, l’Honduras et Cuba. Et même si on évite le Mexique et les États-Unis dans cette ronde, il n’y a pas de quoi se réjouir trop vite. Notre fiche contre le Honduras est d’une victoire dans les sept derniers affrontements, alors que dans les trois dernières rencontres contre le Panama, l’équipe canadienne n’a pas réussi à soutirer une victoire, y allant de trois matchs nuls. Enfin, les statistiques contre Cuba remontent à 2005 et 2003 avec une victoire et une défaite. Donc, pas de quoi sauter au plafond.

C’est maintenant que l’on doit voir si l’édition 2011 du Canada veut vraiment atteindre son objectif. On dit que c’est probablement l’équipe canadienne la plus forte depuis sa dernière qualification dans les années 80. Et je suis d’accord. Dwayne De Rosario est l’un des favoris pour remporter le titre de Joueur le plus Utile dans la MLS, ayant déjà remporté le Soulier d’Or pour le plus de buts marqués dans la saison régulière. Ensuite, l’édition présente comporte des joueurs jouant en Europe tel que Simeon Jackson en Premier League. Et quoi dire d’un joueur comme Olivier Occean qui domine dans la division 2 d’Allemagne, dont l’équipe accèdera peut-être à la 1re division dès l’an prochain. Pour ne nommer que ceux-là...
Toutefois, avec tout ce talent, l’équipe nationale masculine n’arrive pas à capitaliser. Ils ont fait match nul 0-0 dans leurs deux dernières rencontres… contre Porto Rico et Saint-Kitts-et-Nevis. Pas de quoi célébrer. Et la victoire de 7-0 contre Sainte-Lucie n’est impressionnante que si l’on oublie la qualité de l’adversaire.

Le Canada a les éléments pour prouver à la CONCACAF qu’en 2014, c’est leur tour d’accéder au plus grand événement international. Par contre, quelque chose doit changer. Probablement au niveau de la stratégie de jeu de l’entraîneur Stephan Hart ou dans l’éthique des joueurs.

Le prochain match sera disputé mardi contre Saint-Kitts-et-Nevis, à Toronto. Et le Canada doit profiter de ce match pour faire les ajustements nécessaires, parce que la troisième ronde ne sera pas facile. L’entraîneur doit prendre ce match comme une préparation pour les matchs prochains. C’est le temps d’essayer de nouvelles combinaisons ou de nouvelles tactiques, de tout faire pour augmenter la production offensive. Sans oublier la défensive qui laisse un peu à désirer. C’est quand même Saint-Kitts qui a eu les meilleures chances de marquer hier soir…

Mardi soir, je serai à Toronto pour voir ce qui en est vraiment. Mais je m’attends à un match plus impressionnant que celui d’hier soir. Et je crois toujours que cette année, le Canada peut rejoindre le Mexique et les États-Unis dans la prochaine Coupe du Monde et ce pourrait bien être une qualification qui en entraînerait d’autres à venir, avec le développement qui s’améliore de plus en plus au Pays.

Allez Canada!