Ça m’a frappé alors que j’étais à Indianapolis pour couvrir
le SuperDraft avec Philippe Germain. Nos joueurs universitaires à nous, ils
font quoi après? Avec une cinquième équipe professionnelle canadienne à Ottawa
en 2014 (NASL) et des rumeurs voulant que Québec ait son équipe dans les années
à venir, les possibilités de jouer professionnellement au Canada grandissent.
Mais qu’est-ce qui arrive de nos joueurs universitaires à
nous au Québec et au Canada? Les joueurs locaux manquent d’options pour poursuivre
leur développement dans le monde du soccer après l’université. Il nous faut un
système qui pourrait fonctionner de façon semblable au MLS Combine et au
SuperDraft de la MLS. Certes, un repêchage n’est peut-être pas une méthode
appropriée, mais une journée de détection des joueurs universitaires canadiens,
où l’on réunirait les représentants des équipes professionnelles canadiennes ne
serait certainement pas de trop.
Voir qu’il a un intérêt des clubs canadiens pour les joueurs
qui poursuivent leurs études au Canada pourrait pousser ces derniers à rester
ici au lieu de s’éloigner de l’autre côté de la frontière.
Une autre solution pour ranimer l’intérêt du soccer local au
Québec serait de créer une Coupe Québec. Une compétition qui réunirait les
équipes de la PLSQ et les équipes de première division universitaire dans un
tournoi à élimination directe. Le gagnant aura l’occasion de remporter la Coupe
Québec en affrontant l’Impact de Montréal au Stade Saputo. Ce n’est qu’une
idée, mais les jeunes joueurs universitaires ou ceux faisant partie de la PLSQ
verraient ce match comme une opportunité de se faire valoir, ou au moins,
d’affronter un club pro.
Mais pour l’instant, plusieurs Québécois s’enlignent vers
les universités américaines, avec des possibilités beaucoup plus grandes de s’y
faire recruter. Et on ne peut pas les blâmer.
J’ai réalisé une entrevue ce mois-ci avec un jeune talent
d’ici, qui s’est fait recruter pour poursuivre ses études et jouer au soccer à
l’Université Park, à Kansas City. Bien que Park fasse partie de la NAIA et non
de la NCAA, Anass Moudfir voit tout de même son passage aux États-Unis comme
une occasion de poursuivre son développement dans le monde du soccer.
Voici l’entrevue :
C’est la réalité. Ce passage lui permet de se rapprocher de
la USL, de la NASL et peut-être même de la MLS. Sinon, d’autres options sont
possibles comme la MISL (Major Indoor Soccer League).
Ce qu’il faut, c’est offrir les mêmes possibilités à nos
jeunes d’ici, en sol québécois/canadien. C’est certain que mettre en place un
tel réseau, c’est compliqué, mais il faut bien commencer quelque part.
Ma fille joue actuellement pour une universite au Maine dans la ligue USCAA. Fait a noter la USCAA et la NAIA sont actuellement boudes Elles sont consideres comme des reseaux de competition inferieure. Les recruteurs et depisteurs ne s imteressent pas a les athletes de ces reseaux
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