24/12/2012

Souhaits de Noël... version Impact de Montréal


Le temps des fêtes a une signification différente pour chacun d’entre nous. Pour moi, c’est un repas (ou deux) de Noël avec une table tellement garnie qu’on pourrait nourrir un village entier, même si pour votre mère, il n’y a jamais assez de nourriture sur la table. C’est aussi un moment que l’on passe en famille, avec des jeux, des cadeaux, des rires et des surprises.

Le temps des fêtes, c’est aussi le temps de faire des listes. Une liste des meilleurs moments 2012, une liste de résolutions qui n’ont pas été tenus (ou plus rarement, qui l’ont été), mais c’est aussi le moment de faire une liste de souhaits pour le Père Noël.

Et dans cet esprit des fêtes, j’ai fait ma liste. Une liste de souhaits de Noël… pour l’Impact de Montréal. 

Cher Santa « Saputo » Claus

Les partisans de l’Impact ont été bons en 2012. Les joueurs ont connu une bonne saison d’expansion. Ainsi, je crois que cette liste de souhaits mérite d’être exhaussée ou au moins, regardée.

-       Un entraîneur connaissant les rouages du soccer nord-américain. Sur toutes les tribunes médiatiques, les journalistes ont répété que le secret de la réussite en MLS était d’avoir une expérience du soccer nord-américain, que ce soit en tant qu’entraîneur ou joueur. Voici d’ailleurs un article rédigé par Philippe et moi http://soccerplus.ca/2012/11/14/point-sur-les-entraineurs-etrangers-en-mls/ . Pourtant, j’ai l’étrange impression que l’Impact fait fi des nombreux avertissements pour prendre sa propre voie. C’est inquiétant. Réussir en Europe n’est pas un gage de réussite en MLS. Mais bon, les gens vous font confiance pour prendre la meilleure décision possible pour faire grandir le club, peu importe que ça prenne 2-3 années. Mais il faut un homme qui est prêt à rester aux commandes pour plusieurs années. On ne veut certainement pas ressembler à nos voisins d’Ontario, qui ont eu 7 entraîneurs en six saisons, pour ne jamais atteindre le plateau des 40 points en une saison complète. Les partisans souhaitent une équipe en constante amélioration, et pour ça, il faut toujours aller de l’avant et jamais revenir sur nos décisions.
-       Avec tout le respect que j’ai pour Davy Arnaud, Patrice Bernier mérite plus que jamais d’entamer la saison 2013 en tant que capitaine. Il le méritait en 2012, mais Davy était l’homme de Jesse Marsch. D’accord. Mais après avoir envoyé Patrice sur toutes les tribunes possibles pendant toute la saison (et la saison morte), l’avoir vu patienter sur le banc pendant une bonne partie de la première moitié de la saison 2012, pour ensuite le voir revenir au jeu et terminer la saison comme meilleur buteur de l’équipe, il mérite le brassard. En plus, c’est un joueur qui prêche par l’exemple. On le voit rarement, voir jamais, les bras au ciel, criant à un coéquipier. Plutôt, on le voit discuter et faire des gestes instructifs. Il peut parler au nom de toute l’équipe. C’est ce qu’on attend d’un capitaine.
-       Des ailiers rapides, avec une bonne vision du jeu. Dans le schéma tactique actuel (4-2-3-1) c’est tout ce qui manque pour l’alignement partant. Justin Mapp, Sanna Nyassi ou Davy Arnaud ne peuvent pas jouer avec une certaine constance pendant 90 minutes. Lamar Neagle peut montrer de belles choses, mais pas de façon constante, donc un substitut respectable. Ainsi, il manque deux partants pour jouer à gauche et à droite. La tâche de ces partants sera aussi de communiquer avec Marco Di Vaio et de l’appuyer dans les phases offensives, alors une bonne vision de jeu est nécessaire en plus d’un niveau d’endurance leur permettant de jouer 90 minutes au sommet de leur forme.
-       Un nouveau départ avec les médias en 2013. S’il vous plait. Les médias sont vos amis. Du moins, ils le seront jusqu’à une certaine limite. 2012 avait bien débuté, mais a terminé en queue de poisson. Le tweet a fait mal non seulement au journaliste concerné, mais aux journalistes en général. Évidemment, lorsque l’organisation entame un processus de discussions avec un entraineur et que celui-ci décide de refuser l’emploi, c’est facile de prétendre que les journalistes ont mal visé, alors qu’en fait, c’est la cible de l’Impact qui a été ratée. Mais malgré tout, les journalistes sont prêts à pardonner et à recommencer. Cependant, cette fois, il faut les prendre au sérieux. Une bonne relation avec les médias se reflètera dans leurs articles et dans leurs commentaires. Ils deviendront ensuite votre meilleur outil de marketing. Et croyez-moi, les médias montréalais chérissent cette équipe tout autant que vous et souhaitent le meilleur pour les bleus en 2013.

L’Impact est sur la bonne voie après une saison 2012 satisfaisante. Si tous ces souhaits sont réalisés en 2013, l’Impact sera une équipe sérieuse à surveiller. Et je ne crois pas que ces vœux soient extrêmement difficiles à réaliser.

Un journaliste et partisan de foot qui ne souhaite que le bien de nos Impacts! 

04/11/2012

Jesse Marsch, le Montréalais



Alors que l’on s’attendait plutôt à célébrer l’annonce d’un nouveau venu, la nouvelle de samedi matin est tombée comme une bombe sur la communauté des partisans de soccer montréalais. Qu’on soit d’accord ou non avec les décisions prises par M. Marsch tout au long de la saison, on n’a certainement pas venu venir la nouvelle à ce moment-ci de l’année.

Mais les fantômes de l’Impact en NASL sont venus hanter cette « nouvelle » équipe de l’Impact en MLS. On avait mis l’emploi de Jesse Marsch en doute après quelques mois cette saison, alors qu’il avait de la difficulté à intégrer Patrice Bernier dans son alignement et que l’équipe connaissait des résultats mitigés. Les choix de ses remplacements étaient également douteux par moment. Mais globalement, il semblait s’être procuré son billet pour 2013.

Du moins, c’est ce qu’avait affirmé Nick De Santis à la pratique en soirée ouverte aux détenteurs de billets de saison. On avait alors cru à un vent de fraicheur chez l’Impact. Enfin on osait confirmer la sécurité d’emploi d’un entraîneur. Vint ensuite le bilan de saison mercredi, dans lequel la direction affirma qu’elle allait réévaluer le personnel d’entraîneurs. Et après une étude approfondie de deux journées et de longs débats, les médias étaient convoqués samedi matin pour une annonce d’une grande importance. Les nouveaux partisans peuvent maintenant admirer la méthode de travail de l’Impact. Les beaux jours de la NASL sont bien loins, car cette décision elle fait maintenant le tour des médias montréalais, vivement critiquée, et la réputation de l’équipe se propage maintenant aux quatre coins de la ligue.

Qui voudra de l’emploi pour l’an prochain? Personne à l’intérieur de la MLS. Entraîner l’Impact ne sera pas vu comme un défi, mais plutôt comme un suicide. L’Impact doit faire attention de ne pas employer la voie du Toronto FC et devenir un cimetière d’entraîneurs. On a tout de même une solution qui se trouve au cœur de l’équipe. Quoi de mieux pour calmer la colère des partisans et des médias que de placer à la tête du club l’ancien capitaine de l’équipe, aimé des partisans, Mauro Biello? Ce serait une erreur. Oui, il respecterait les quatre volontés de la direction, mais le club ne progresserait pas nécessairement.

Il faut désormais se poser les questions : Est-ce qu’on veut une équipe qui vend des maillots ou une équipe qui remporte des championnats? Ou comment faire pour arriver à réussir dans les deux domaines? Avec les vétérans italiens qui prônent une approche de jeu différente, peut-on jouer un style Serie A et l’emporter en MLS? Plusieurs choix qui seront déterminants pour l’avenir du club, mais des décisions qui auraient dû être prises il y a un an. On a tout simplement l’impression qu’après une année d’expansion réussie, l’Impact connaitra une deuxième année d’expansion en 2013.

Le moment de l’annonce est aussi douteux. La date limite des renouvellements de billets de saison est maintenant passée. Les partisans frustrés qui ont déjà payé leur renouvellement devront ravaler leur colère jusqu’à l’an prochain. Toutefois, le grand public qui voudra se procurer des billets de saison pourra le faire à partir de lundi. Comprendront-ils ce qui vient de se passer dans l’organisation? Quel en sera l’impact? Richard Legendre nous l’annoncera bien un jour.

Mais bon, l’Impact m’aura tout de même laissé quelque chose d’important à ma première année à couvrir l’équipe montréalaise. Quelque chose que je garderai pour le reste de ma carrière alors que j’ai compris un aspect fondamental du métier. Je mettrai désormais en doute les paroles de l’organisation. Je comprendrai que l’histoire nous rattrape toujours et qu’en fin de compte, plus ça change, plus c’est pareil.

En terminant, j'aimerais saluer l'homme qui a apporté un vent de fraicheur chez les personnalités sportives montréalaises en s'intégrant à perfection dans notre Québec unique, faisant de Montréal sa ville d'adoption. Jesse, peu importe la façon dont vous avez quitté, les Montréalais vous accueilleront à bras ouverts à votre prochaine visite. 

23/01/2012

Camp de l'Impact à Guadalajara

Alors que l’Impact est au Mexique et qu’ici, on gère la passion de notre club avec les quelques rumeurs qui circulent,… et qui sont par la suite démenties, voici deux vidéos produits par l’Impact de Montréal qui nous donne un aperçu des progrès de l’équipe en route vers le début d’une première saison en MLS.



Ce premier extrait vidéo ne montre pas grand-chose, que de courtes séquences, mais reste que c’est quand même la première fois qu’on voit notre équipe, l’Impact de Montréal, jouer ensemble contre un adversaire commun. Il ne faut certainement pas s’attendre à ce que l’équipe revienne du Mexique en prétendant être prête à affronter les autres clubs de la MLS. Non. C’est un travail à long terme. Mais certainement, les quatre matchs contre les équipes mexicaines, en plus de ceux qui seront disputés en Californie et en Floride, aideront l’équipe à devenir… une équipe. Parce qu’une chose doit être bien claire. T’as beau apporter Toni, Del Piero et Ballack, si t’as pas une équipe avant tout, les résultats ne seront pas au rendez-vous (sauf peut-être du côté de la vente de billets, et même là…).



Ensuite avec cet extrait, ce qui me frappe le plus, après le soleil et l’hôtel de l’équipe qui semble pas mal du tout, c’est le sourire de Ching. Les gens de Houston ou de n’importe où ont beau dire ce qu’ils veulent, ce gars-là est à Montréal, et il commence à s’y faire.  Le processus va assez bien et je suis satisfait de ce que je vois.

J’aimerais également donner une mention spéciale à l’Impact de Montréal, qui nous tient au courant avec ces entrevues et ces vidéos.

Évidemment, tout blog ne serait pas un vrai bon blog sans mettre ses plugs alors n’oubliez pas d’écouter l’émission de SoccerPlus de cette semaine. http://lesoccerplus.wordpress.com/

20/01/2012

Sinclair se charge de l'offensive

C’était jeudi soir que l’équipe féminine canadienne entamait son parcours de Qualifications en vue des Jeux Olympiques de Londres de cet été.

Le Canada se trouve dans le groupe A avec Haïti, le Costa Rica et Cuba. Juste avant le match du Canada, le Costa Rica a remporté son match par la marque de 2-0 contre Cuba.

Le Canada débutait contre Haïti, un pays qui a vécu de nombreuses tragédies récemment, mais l’équipe nationale de soccer voit avec ce tournoi un peu d’espoir, une chance de montrer au monde que les Haïtiens peuvent se relever et se battre. Leurs chances de se qualifier pour Londres sont bien minces, mais de faire partie de cette phase de qualification en soi est déjà une victoire.

Les Rouges ont toutefois commencé à produire offensivement tôt dans le match. Un superbe jeu de passe orchestré par Sophie Schmidt et Christine Sinclair a mené au premier but de la rencontre par Christina Julien, qui n’avait plus qu’à placer le ballon dans un filet désert.

Ensuite, Christine Sinclair a pris le côté « production offensive » en main avec quatre buts de suite, dont un venant d’une belle passe de Tancredi qui a lobé le ballon au-dessus de sa tête pour le remettre dans la course de Sinclair.



Enfin, dans les arrêts de jeu, Kelly Parker a marqué le sixième but du match en s’emparant d’un ballon perdu dans la zone de réparation.

Outre les nombreux buts, il ne faut pas oublier de mentionner le brio de la gardienne haïtienne qui a réalisé de nombreux arrêts tout au long du match. Toutefois, après une collision avec sa défenseure en deuxième demie, elle a quitté le terrain sur une civière. Espérons qu’elle puisse être de retour pour le reste du tournoi, car c’est un élément clé de cette équipe.

Ainsi, le match c’est terminé 6-0 et le Canada a pris la tête de son groupe devant le Costa Rica, Cuba et Haïti, dans cet ordre.

Il est important de préciser qu’il y a deux groupes de 4 équipes et que seules les finalistes se qualifieront pour les Jeux Olympiques de Londres. 

17/01/2012

Camp d'entraînement Impact


Lundi matin (16 janvier) était une date historique. Non seulement c’était le premier camp de l’Impact que je couvrais (moins intéressant pour vous), mais c’était également l’ouverture du premier camp d’entraînement de l’Impact en vue de sa première saison en MLS.



C’était surprenant de voir le nombre de journalistes qui étaient présents pour couvrir l’événement. La pratique n’était pas trop intense, c’était simplement une heure pour jouer au ballon et se familiariser avec les autres joueurs et le personnel d’entraîneurs (léger réchauffement, 5 vs 5 contrôle de balle, match intra-équipe avec options sur les lignes de touche).



On a pu voir quelques jeux intéressants, en plus des premiers buts de Bernier dans ses nouvelles/anciennes couleurs et de quelques belles réalisations de Sebrango également. Parlant de Sebrango, celui-ci ainsi que quelques autres joueurs de l’Impact de l’édition 2011 ne savent toujours pas s’ils auront la chance de pouvoir participer à cette toute nouvelle expérience de Montréal en MLS. Toutefois, Sebrango a très bien fait et a démontré qu’il pouvait encore apporter beaucoup à cette équipe. En fait, l’Impact se doit de garder quelques joueurs qui faisaient déjà partie de l’organisation. Que ce soit pour l’expérience que ça amène sur le terrain et dans le vestiaire, pour faire plaisir aux partisans ou pour aider les nouveaux joueurs à s’orienter dans leur nouvelle ville/équipe, il est important de garder au minimum 2-3 de ces joueurs. Outre Sebrango, Nevio Pizzolitto devrait être l’autre choix logique de l’Impact pour revenir dans l’alignement. Sans oublier le gardien Greg Sutton, qui agira probablement au titre de troisième gardien, et qui a joué une partie de sa carrière avec l’Impact. Les trois autres joueurs invités sont Simon Gatti, Mircea Ilcu et Reda Agouram.On peut facilement trouver une raison de rester pour chacun d’entre eux.



L’autre chose qui a retenu l’attention au camp d’entraînement fut l’attention portée vers le cas Brian Ching. Après s’être reposé la moitié de la séance en faisant des étirements avec Nelson Rivas, il a été lancé dans la jungle médiatique montréalaise pour simplement dire qu’il allait faire de son mieux, mais qu’il aurait vraiment préféré rester à Houston. Et ça, il l’a répété à maintes reprises, donnant toutes sortes de raisons comme l’inauguration du nouveau stade à Houston (en passant Ching, Montréal inaugure un nouveau Stade Saputo rénové en grand cet été). Mais c’était presque triste à voir. Alors que j’écoutais ses propos, on aurait dit qu’une larme allait lui couler sur la joue à voir comment la ville de Montréal est une ville TELLEMENT moins excitante que Houston. Vous comprendrez ce sarcasme, je trouve inacceptable que l’organisation ait permis à Brian Ching de s’exprimer de la sorte devant les médias. Plusieurs experts ont vanté le professionnalisme de Ching, disant qu’il allait venir et faire de son mieux pour aider l’équipe. Mais il a fait un pas dans la mauvaise direction. Reste à voir s’il ajustera le tout d’ici le début de la saison, ou s’il forcera la main à l’Impact et tentera d’être renvoyé à Houston d’une façon quelconque. Enfin, comme Philippe Germain l’a mentionné à l’émission de SoccerPlus de cette semaine, un joueur de hockey qui aurait fait cette déclaration à Montréal aurait été lynché (de manière figurative bien sûre) par les médias, les partisans et l’organisation. Mais bon, c’est la MLS, encore beaucoup de Québécois ne savent même pas ce qui se passe avec l’Impact de Montréal et peut-être Ching a-t-il cru que ce n’était pas trop grave qu’il soit honnête devant les médias. http://lesoccerplus.wordpress.com/



Peu importe, pour finir ce billet, j’aimerais simplement vous laisser avec quelques citations retirées de Twitter venant de partisans des deux camps. Ça permet de voir l’attitude qui règne à Houston, où l’on attend avec impatience le retour du Grand Ching, ainsi que la réaction des partisans de l’IMFC qui sont contents de sa présence ici, en quelque sorte.

@brianching Good luck in MTL. Can't wait until you're back in orange. Nice to hear your interview on @GlennDavisSoc

@brianching all the Impact fans are with you and we will support you...we're happy to have you here !! #IMFC

"Great competitor & professional. Will give it all everyday, wants to be winner on this team"Jesse Marsch. #touspourgagner with @brianching

@GioSardo @GlobalMindz @FootyFanMtl give him 2 or 3 months he will not even remember Houston anymore

@GioSardo @soccercanada I think fans welcomed him, but seing him constatly whining will keep him apart from them! Your in MTL now...

@brianching Pure Class and Honesty ! We love u and we miss u and ! We will be waiting for U !! #ForeverOrange .....